dimanche 27 novembre 2011

Enseignants! Punis, cagibi!

Mais Monsieur Nicolas, qu'est ce qu'on vous a fait ?
Vous avez été au coin quand vous étiez au CP ?
Votre prof de Philo vous a donné un deux sur vingt à une dissert quand vous étiez en terminale ?
Depuis 5 ans, vous nous avez dans votre ligne de mire.
Le coup des couches, c'était déjà insultant. La réforme de l'IUFM, où vous avez trouvé le moyen de ne plus rémunérer les futurs enseignants, c'est minable.
La suppression des samedi pour plaire aux parents a soumis leurs enfants à une aberration de rythme scolaire.
Les effectifs s'alourdissent d'année en année, annihilant peu à peu toute chance pour les enfants les plus fragiles de bénéficier de notre soutien, de notre aide.
La création de l'Aide Personnalisée, soupoudrage visant à faire croire qu'on pourrait bien se passer des RASED, a encore prolongé la journée de petits qui n'en peuvent déjà plus.
Je ne parle pas de votre sensationnelle habileté à tenter de nous monter les uns contre les autres, allouant une prime à ceux qui font passer les évaluations nationales, à ceux qui s'inscrivent au soutien scolaire pendant les vacances.(Je vais d'ailleurs finir par m'y soumettre, faut bien bouffer.) Vous êtes habile manipulateur et faites grincer les dents du secteur privé pour mieux lyncher le secteur public. Ah, le 4ème jour de carence versus l'unique jour de carence des fonctionnaires. N'est ce pas que nous sommes de petits privilégiés ! Mais jetez leur des cailloux, à ces vilains profs blindés de thunes et de jours de congé ! (voir article précédent).
J'ai toujours dit qu'enseigner était un métier exigent, passionnant et je n'ai jamais compté mes heures de travail. J'ai rarement suivi les syndicats sur la question des salaires, revendication qui m'a souvent parue déplacée, voire indécente, m'estimant heureuse de la sécurité de l'emploi, contrairement à d'autres corps de métier.
Mais aujourd'hui, je commence à les compter, mes heures de taf, Monsieur Nicolas. Alors mon avancement, je le veux. Comme nombre de mes collègues qui laissent leur famille de côté et privilégient les enfants des autres au détriment des leurs. C'était d'ailleurs un de vos chevaux de bataille, non ? Travailler plus pour gagner plus... Rémunération au mérite et patin couffin.
Paradoxe. Je vais perdre une journée de salaire le 15 décembre pour vous dire, Monsieur Nicolas, qu'il faut vous ressaisir, maintenant.
PS: Vous dites toujours qu'il faut prendre ses responsabilités. Alors, pour vos prochains déplacements, pourriez vous SVP montrer l'exemple en tant que chef d'état en période de restriction économique et descendre dans un hôtel IBIS ? Merci.

mardi 16 février 2010

Grande sagesse pour petit Nico...

"Un nain a beau se tenir sur une montagne, il n'en est pas plus grand pour cela."

Sénèque

mercredi 2 décembre 2009

La phrase qui tue

À propos des soldats tués en ambuscade il y a un an au Pakistan:
" Les faits d'arme ne sont pas des faits divers."

Même moi j'aurais pas osé la faire, celle là.
Qu'il est con, ce Nico...

mercredi 10 juin 2009

...Nico vient prendre sa baffe.

La loi Hadopi a été censurée par le Conseil Constitutionnel.

mercredi 17 septembre 2008

...ça continue.

Vous allez vous dire, en regardant Comment Va Mal Le Monde: "ça y est, Moon va encore hurler."



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EH BEN OUI!
Môssieur Xavier se demande si il est bien utile d'avoir Bac + 5 pour, je cite " surveiller des siestes et changer des couches." (en parlant des enseignants en maternelle)
Môssieur Xavier semble mal connaître son dossier, puisque si Môssieur Xavier s'intéressait un tant soit peu aux professionnels de l'Education, il saurait que les écoles maternelle refusent l'inscription d'enfants de 2 ans qui ne sont pas encore propres, d'une part, et que d'autre part, les enseignants de toute petite et petite section, durant la sieste des petits (surveillée par nos merveilleuses ATSEM, que je salue affectueusement au passage), s'occupent de l'administratif si ils sont directeurs, ou d'enfants de Grande Section sur des activités précises que Môssieur Xavier a lui même mis dans les nouveaux programmes.
Et vous, Môssieur le Ministre, vous avez BAC+combien pour parvenir à tant d'incompétence?

lundi 15 septembre 2008

...Cette semaine, Nico passe son tour...

...au profit de son petit camarade Xavier, qui, il faut le dire, mérite une....médaille en la matière, non ? Il faut dire qu'il a été...à bonne école.
Non, parce que il est drôlement productif, niveau crétineries, le Xav. Au fait, Nico, c'est quand que tu leur mets des notes, à tes sous fifres? C'est pas ce que tu avais dit, un temps?
Bon, alors, la médaille pour le Bac, c'est la dernière en date. Moi qui croyait qu'on passait le Bac parce que ce n'est qu'un Multipass pour l'Université ou peu importe où, et que parce que c'est un peu le boulot d'élève que de finaliser un cycle d'étude par un examen. Et surtout, surtout, qu'on bosse simplement pour soi, pour se donner une petite chance de ramer un peu moins si possible dans ce monde.
Si à chaque fois qu'on fait simplement son boulot on a une médaille, eh, ben, je pourrais m'en tricoter des rideaux, mon pote.
Je ne veux pas que mes gosses se mettent à travailler pour une carotte, un MP3 qui fera joli avec la médaille et le diplôme.
Non mais de quoi on parle, là ?

mercredi 20 août 2008

Nouvelle catégorie...

...qui, à mon avis, me servira malheureusement pas mal pendant au moins les quatre années à venir.
Alors ce soir, dans la série Nico est un con, Nico réconforte ses militaires en Afghanistan:
Nico est descendu d'avion à Kaboul dans lequel il a du bâcler son discours en 10 mn entre deux siestes ou deux SMS à Carlita Chérie, et a foncé voir ces pauvres militaires en deuil de 10 de leurs collègues, tombés dans une embuscade talibane. Tout en respectant le chagrin des familles, je me permet de rappeler tout de même au passage que c'est un peu les risques du métier...
Mais revenons à notre mouton. Avec son sourire crispé parce que soleil dans l'oeil et trop chaud dans son costard, il déclare:
"Eh bien je vais vous dire...Si c'était à refaire, (envoyer des hommes en afghanistan) eh bien (hochement nerveux de la tête, pause théâtrale), je le referai...."
Jusque là, normal, c'est qu'un président après tout, que pourrait il dire d'autre..
"....Enfin, pas la patrouille, hein..."
Aïe. Et il s'enfonce après une pause :
"...pas le même enchaînement de... euh... circonstances."

Ah, Nico, t'es vraiment un champion! Va chercher médaille à Pékin.